Un jour du mois de Décembre, Florisse Jean s’est penchée sur son clavier et a écrit.

Elle a écrit un texte qu’elle portait en elle depuis longtemps.

Ce texte parlait notamment de 4 ingrédients essentiels dans les intentions du Repère.

Ce texte était beau, touchant, inspirant.

Il a tracé les contours de cet espace pour se (re)trouver

Il parle de 4 élements essentiels pour la vie, et de la facon dont ils ont inspiré le Repère, ce nouvel espace pour se (re)trouver :

  • La terre, CONCRETISATION, pour favoriser la mise en œuvre d’idées novatrices au service de collectifs durables
  • L’eau, ADAPTATION, pour faire face aux changements des écosystèmes dans le respect de l’écologie intérieure et environnementale
  • Le feu, PROTECTION, pour garantir la sécurité physique et psychologique des personnes dans une démarche inclusive et ouverte sur la différence
  • L’air, INSPIRATION, pour proposer et diffuser des idées qui permettent un éveil des sens et des consciences

La terre, CONCRETISATION : favoriser la mise en œuvre d’idées novatrices au service de collectifs durables

La terre, mère fertile, qui soutient, qui permet de se tenir debout, qui nous tient la main pour nos premiers pas, qui encourage, qui ne fait pas défaut. Elle est forte et fragile, une polarité qui permet de se rappeler que prendre soin est aussi une promesse de transformation. La terre composte, elle fait jaillir. Elle se rebelle parfois aussi, elle glisse, elle crache du feu, elle craquelle. Grâce à elle, nos idées se concrétisent, elles trouvent un écho dans la matière. C’est une promesse de transformation à elle seule.

L’eau, ADAPTATION : faire face aux changements des éco-systèmes dans le respect de l’écologie intérieure et environnementale

La vie par essence. Sans elle, pas de vie, pas de toi, pas de moi, pas de nous. Elle se transforme, elle trouve son chemin. En haut d’un glacier à attendre son heure, elle est figée, elle se nourrit, elle patiente. Elle coule, roule, glisse lorsqu’est est venu le premier rayon de soleil annonciateur, c’est le signal qu’elle peut y aller. Elle dévale, elle cavale, tantôt calme, tant furieuse, trouve son chemin quoi qu’il arrive, elle passe là où on ne l’attend pas, là où on ne la désire pas. Et retrouve son calme une fois son lit regagné. Elle sait s’adapter et prend la forme qui lui permet de profiter du cycle infini qui la compose. Elle n’a pas peur d’un état ou d’un autre, elle sait qu’elle est multiforme et réapparaitra sous un trait ou un autre, un jour, assurément.

Le feu, PROTECTION : garantir la sécurité physique et psychologique des personnes dans une démarche inclusive et ouverte sur la différence

Vois la flamme qui s’embrase, qui génère lumière et chaleur, sa force est là. Fascinante, rassurante et dangereuse à la fois. Eclairante, prometteuse et inquiétante. Contenu dans son foyer, elle s’entretient et son gardien patiente à ses côtés tout en l’alimentant suffisamment pour que jamais elle ne s’éteigne. Sa lumière guide, rassure, pose un repère dans l’obscurité. Le feu protège en un cercle qui éloigne les dangers. Son énergie dégage la chaleur qui permet de traverser les périodes de doute, sa lumière éclaire les tunnels obscurs. Sans protection, le feu ravage. En dehors de son foyer, il se répand tel une trainée de poudre, explosif, embrasant les plaines et les rivages, les plantes et les animaux. Rien ne peut l’arrêter seul, il s’auto-alimente. Il lui faut un stop net et franc, un contenant, pour offrir éternellement la protection plutôt que la destruction.

L’air, INSPIRATION : proposer et diffuser des idées qui permettent un éveil des sens et des consciences

Il est là mais ne se voit pas. Invisible et précieux. Indispensable à la vie, au mouvement, au développement. Il porte, nous entoure, nous rassure, nous calme. Une présence subtile, discrète et omnisciente. Rien ne lui échappe. Nul besoin d’être ou ne pas être, il est. Mouvement de la vie, intérieur et extérieur, une danse, un va et vient permanent, insidieux. Pas de contrôle mais un rappel qu’être en vie, c’est ce mouvement. Inspiration, je me nourris, je capte, je ressens ; expiration, je lâche, j’installe et j’attends. J’attends la prochaine inspiration, celle qui pourra me remettre en mouvement. Je sens ce que je ne vois pas. Mes sens en éveil, mon intuition connectée par le chemin de l’air qui suit son parcours sans que j’ai besoin d’y mettre le contrôle. Juste l’intention, la consciente et la présence à ce qui ne se voit pas et qui est là.